Client Baobab ?

15 janvier 2024

« Le Groupe Baobab a de fortes ambitions sur le continent africain » Ruben DIEUDONNÉ

« Le Groupe Baobab a de fortes ambitions sur le continent africain » Ruben DIEUDONNÉ

La microfinance est, aujourd’hui, reconnue comme un des instruments privilégiés d’inclusion financière, par sa capacité à contribuer au développement économique et à la réduction de la pauvreté. Le Groupe BAOBAB participe à cet effort, en aidant les personnes n’ayant pas accès au financement bancaire de disposer d’un crédit.


Quelle est la spécificité de son approche et quelles sont ses perspectives dans un environnement devenu très concurrentiel ? Entretien avec M. Ruben DIEUDONNÉ, Directeur Général de Baobab Côte d’Ivoire et Directeur Régional Zone UEMOA.

Quelle appréciation générale portez-vous sur l’évolution du secteur de la microfinance sur le continent africain ?

Je parlerais plutôt de problématiques inhérentes au secteur que de dérives.
En effet, les IMFs sont assez souvent confrontées à des problèmes de gouvernance et des problématiques de gestion de risques, notamment le risque crédit.
Ces problématiques pourraient s’expliquer d’une part par la vulnérabilité de sa clientèle adressée ainsi que le développement relativement récent du secteur (moins de 50 ans d’existence). Fort heureusement, il est observé depuis quelque temps une professionnalisation du secteur, résultat d’un ensemble de mesures salutaires prises par les autorités de supervision.
En conséquence, on constate l’amélioration des performances de certaines IMFs, notamment dans la zone UEMOA.
Les performances opérationnelles et financières des filiales du groupe Baobab dans cette région (Burkina, Côte d’Ivoire, Mali et Sénégal) le confirment avec d’excellents ratios de gestion, une bonne maîtrise du risque, une structure de contrôle et de gouvernance reconnue et appréciée sur le marché.
En définitive, la microfinance en Afrique joue aujourd’hui pleinement son rôle d’accélérateur de l’inclusion financière en proposant des services financiers adaptés à des populations vulnérables qui n’y avaient pas accès.
Quelles sont selon vous, les mesures à prendre pour que ce secteur puisse pleinement jouer sa partition dans un objectif d’inclusion financière ?

En savoir plus…

Source: africabusinessmag.com

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